Château de Menessaire
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Château de Menessaire

Domaine de la Princesse Armoria, Duché de Saulieu
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

 

 Puceau et chaperonne (avril 1459, Nevers)

Aller en bas 
AuteurMessage
Armoria

Armoria


Messages : 1240
Date d'inscription : 04/08/2007

Puceau et chaperonne (avril 1459, Nevers) Empty
MessageSujet: Puceau et chaperonne (avril 1459, Nevers)   Puceau et chaperonne (avril 1459, Nevers) Icon_minitimeDim 10 Avr 2011 - 20:02

Aimbaud dit :
*— Aimbaud de Josselinière vient d'arriver, Altesse. Il gare son cheval.


     Armoria de Mortain     dit :
*Eh bien, qu'attends-tu, graine de maraud ? Baille-moi mon essuie, que je quitte mon bain !

Aimbaud dit :
**serviteur qui s'exécute en vitesse*
**Et le Josselinière qui pendant ce temps-là, donne un écu au garçon d'écurie*
Tu prendras garde à ne pas rayer les étriers.
     

Armoria de Mortain     dit :
**Armoria se fait proprement étriller - ou plutôt sécher - et passe une chainse et un surcot. Il ne faudrait pas que le puceau s'émeuve, après tout.*

Aimbaud dit :
**Habituel traînement de poulaine dans les couloirs de l'auberge, annonçant déjà la bonne volonté de l'adolescent pour cette petite visite*
— Messire, attendez une minute que la rpincesse soit décente.
— Gné ?
*serviteur qui jette un coup d'oeil par l'entre-bâillement, puis exécute un claquement de talons très conventionnel en ouvrant la porte pour annoncer :
— Aimbaud de Josselinière !
**Descente de quoi ? De lit ? L'autre qui se questionne*


     Armoria de Mortain     dit :
**Armoria a pris place sur un siège à dossier, et s'y tient très droite tandis que le valet s'occupe de tordre la lourde chevelure en une torsade encore mouillée.*
Approchez, jeune homme, finissez donc d'entrer.
*D'une main, elle lui désigne un siège face à elle.*

Aimbaud dit :
**Obéit, et plie dans une révérence.*

Le bonjour, votre altesse.....
**pose son derrière*


     Armoria de Mortain     dit :
**Elle attend la fin de son coiffage, fait signe au valet de rapprocher verres et vin puis de sortir. En fait, elle n'a pas été aussi précise dans son geste, qu'il conviendrait d'appeler un léger claquement de doigts, mais le valet a l'habitude et s'exécute après avoir empli deux verres de Corton.*
*Bien ! fait-elle d'un ton décidé. Votre santé, donc, et cette vilaine toux que j'ai entendue tout à l'heure... Sans oublier l'examen... spécial.

Aimbaud dit :
**Lui tapote des doigts sur la table en regardant distraitement le vin qui fait glop glop dans les verres. Nerveux ? Toujours un peu en présence de la Mortain...*

Oui hem, pour ce qui est de la toux, rien de bien grave. Un pari m'a juste conduit à tester la température de la Loire. Il n'y paraîtra plus demain.


     Armoria de Mortain     dit :
*C'est ce que nous allons voir dès à présent !

*Elle se lève, prend une cuiller d'argent - celle qui a accompagné sa décoction vespérale, spéciale teint de lait, lisez mes récits et vous trouverez la recette, mesdames - et se penche sur lui, saisissant son menton d'une main ferme. Fermes aussi, malgré les grossesses, les globes de chair dont l'on aperçoit une bonne partie dans l'échancrure des vêtements d'intérieur. Surtout si on se trouve dans la position d'Aimbaud. Voire difficile de ne pas voir autre chose, et le petit canard de diamant qui se balance, se balance, se balance entre les deux monts qui lui servent de nid quand leur propriétaire ne se penche pas, et que cet ordure de Newton ne force pas le volatile à quitter ce doux abri.*

Aimbaud dit :
*Qu...?

*Il rentre instinctivement la tête dans les épaules, se recroquevillant légèrement en la voyant prête à le... à le quoi ? À le toucher déjà, ce quelle fait avec l'adresse d'un garçon boucher saisissant une belle pièce de boeuf. Mais bon, a-t'on jamais vu un garçon-boucher tailler quoi que ce soit avec une cuillère... Et puis évidemment les deux pupilles noires se fixent dans la niche décolletée où pendouille le bijou. Est-il nécessaire de préciser qu'il n'a jamais eu le nez aussi près d'un coffre mamaire — surtout de cette envergure — depuis qu'il a été sevré ? Il déglutit.*

Qu'est-ce que... vous allez m'faire ?
     

Armoria de Mortain     dit :
*Mais je vous l'ai dit, mon garçon... Je m'en vais vous examiner.

*Elle parle d'une voix douce et un peu absente, celle qu'elle prend quand elle retrouve ses gestes de soigneuse, appris auprès de son aïeule.*

Ouvrez la bouche. En grand.

*La main droite tient la cuiller par le manche, dos en l'air, le long de son corps, prête à intervenir.*

Et tournez-vous vers la bougie, je vous prie. En levant un peu la tête.

Aimbaud dit :
**Il se décrispe un peu, mais juste un peu, jette un coup d'oeil à la bougie avant de plier aux ordres en ouvrant le bec*
 

    Armoria de Mortain     dit :
**Elle introduit le dos de la cuiller pour mirer le fond de la gorge, qu'elle examine ainsi en silence. Elle ressort la cuiller, lâche le menton pour soulever un peu, tour à tour, les paupières d'un doigt doux mais ferme, et regarde le blanc de l'oeil.*

Hum.

Aimbaud dit :
**Il se renfrogne malgré lui pendant qu'elle le tripote, bien peu accoutumé à ce que des mains étrangères, pleines de doigts, le touchent sans pudeur*


     Armoria de Mortain     dit :
**Elle saisit à présent, toujours avec cette ferme délicatesse, le bras gauche, de façon à le lever un peu pour palper les ganglions axillaires. Le souci étant que dans cette position, l'avant-bras est calé, puisqu'elle s'est redressée, contre les globes précédemment cités.*

L'examen est rassurant...

Aimbaud dit :
**Ses yeux s'écarquillent légèrement tandis qu'il s'efforce de regarder très loin là bas dans la pièce, là, voilà : oh le bel accoudoir de chaise. Malgrès tout le balcon de poitrine mûre lui réchauffe inévitablement le bras, et il en sent bien la géographie, le relief, les plaines, tout ça. Bon ! Il se retire un peu vivement, et se redresse dans son siège comme s'il avait des pics sous le derrière.*

Ah...! Tant mieux.


     Armoria de Mortain     dit :
*Ce n'est sans doute en effet qu'un refroidissement.

*Elle frôle le garçon, et lui tourne le dos pour se pencher sur une malle, non loin de son siège. Elle y farfouille quelques secondes, fin tissu sur la croupe tendue - trop menue à son goût, et elle ne s'en console pas. Elle se redresse ensuite et pose sur la table un sachet en toile de jute, fermé d'un ruban.*

Si jamais vos maux de gorge venaient à reparaître, cette décoction fera votre bonheur. Bien !

*Elle retourne sur le siège qu'elle occupait précédemment, appuyant ses bras sur les accoudoirs, faisant reposer la pointe de son menton sur le bout de ses doigts joints, la tête un peu de côté, lançant à son jeune hôte un regard aigu.*

Quant à l'autre examen...

*Elle laisse volontairement la phrase en suspens.*

Aimbaud dit :
**Il souffle un brin soulagé à la cessation de cette proximité euh... proche ! de deux générations techniquement fort distantes. En plus ça chatouillait. Donc, rasséréné par les convenances qui viennent de reprendre leur place, dans le grand cycle de la vie, il se rajuste le col en s'éclaircissant la voix.*
*Encore un ? Oui ...?


     Armoria de Mortain     dit :
*Eh bien, oui, pardi ! Celui visant à déterminer où vous en êtes de votre pucelage, voyons !

*Elle boit posément une gorgée de vin.*

Aimbaud dit :
**Clignement des noeils numéro un : qué-qué-dit ? Clignement numbeur tout : J'ai bien entendu, mais... Last clignement qui s'enchaîne toujours aussi vite : Elle va me lâcher avec mon pucelage ?! ... Il s'accoude un peu mieux au siège qu'il occupe et continue de tapoter le bois avant de lâcher un bref rire qui se coupe tout seul au premier éclat.*

Bah !... Nul besoin d'examen pour cela ..!


     Armoria de Mortain     dit :
**Les lèvres gourmandes s'incurvent en un demi-sourire, et les yeux pétillent. Elle répond, sereine.*

Et pourtant, je viens tout juste de le faire.

*Parce qu'elle n'était absolument pas inquiète pour sa santé, et n'a joué cette mise en scène que pour tester ses réactions. Et indubitablement...*

... Et j'ai ma réponse.

Aimbaud dit :
**Sourcils bruns qui se rejoignent. Elle se moque, il en est certain. C'est humiliant, et elle a toute autorité sur lui hors donc, que peut-il y faire...! Quoi qu'il en soit, comme à chacune de leurs entrevue, il n'attend qu'une chose : mettre les bouts. Il se redresse donc, avec l'envie de décamper au pas de course.*

Bon... eh bien.


     Armoria de Mortain     dit :
*Au fait, pour la puterelle... Je vous baillerai de bons boyaux de porc. Même en faisant examiner la fille, luxe de précautions ne saurait nuire...

*Il lui vient alors une idée vicieuse. Enfin, encore plus que d'habitude.

Quant à votre santé, je vous ferai parvenir un fortifiant : le Baron Snell en prend, et voyez s'il est vaillant au combat !

*Elle ne précisera évidemment pas que ledit fortifiant, du vin où ont été concassées des graines de laitues, a pour effet d'endormir la libido masculine.*

Aimbaud dit :
**Il se lève, emprunté, et saisit au passage le sachet médicinal qu'elle lui a remit pour la toux. À contre-coeur, il opine. Et puis tout de même, l'envie d'ouvrir sa gueule est la plus forte...*

Écoutez, Altesse... hm... Bon... Je vous suis gré d'être au petit soin avec moi, mais... Heu erf... 'Enfin... Vos sachets, et vos potions, et vos examens, et tout ça ! Pfiou... Vous ne voudriez pas seulement, me laisser un peu ?... En paix !


     Armoria de Mortain     dit :
**De nouveau, le demi-sourire apparaît. Parce qu'en fait, la blonde altesse a décidé que, quitte à se coltiner de la surveillance-de-marmots-à-marier, autant se distraire un brin. Aussi est-elle calme comme pas deux quand elle répond :*

Ma foi, je ne demande rien d'autre, mon garçon... Mais le fait est que votre père en a décidé autrement, et que nous devons nous y plier tous deux : vous par devoir, et moi par amitié. Aussi, daignez souffrir que je prenne grand soin de votre petite personne. Si je vous vois vigoureux, l'oeil vif et le poil dru, il n'y aura besoin d'aucune autre potion...

*La comparaison avec des critères de santé animalière est-elle volontaire ? Ah ça, oui, y'a des chances...*

Aimbaud dit :
**Épaules qui retombent dans un loooong soupire. Il est parfaitement agacé et ça se lit dans toute son attitude. Inutile de discuter, la vioque a toujours le dernier mot... Ses herbes, elle pourra toujours se les coller où on ne les trouvera pas...*

Soit. Je m'efforcerai d'être en santé ! Altesse...

*Salutation*
Revenir en haut Aller en bas
 
Puceau et chaperonne (avril 1459, Nevers)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Demande d'Asterius (Arnay, avril 1455)
» Sur la route entre Bourgogne et Berry, 15 avril 1457

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Château de Menessaire :: Archives-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser