Champs d'entrainement - la quintaine

[Ces faits se déroulent durant la journée du dimanche]

Il ne faisait jamais bonne figure en lice, mais jamais jusqu'à ce jour, il n'avait été éliminé avant même que la joute ne commence !
Aussi, n'ayant du coup plus d'autres choses à faire qu'observer celle-ci depuis la tribune, - un comble au vue de l'invitation fort particulière de la duchesse Armoria !, et ayant grande envie d'action, il avait fait mandé son écuyère à la quintaine.
Sur la route qui les avaient mené de Gisors, Mariette et lui avaient évoqué en riant une autre manière pour lui de jouter, peut-être était-ce l'occasion de voir ce qu'elle donnait ?

Et puis qui croirait qu'il était allé jouter,s'il rentrait à Gisors sans que la moindre bosse ne vienne décorer son armure ?

Assis par terre à l'ombre de son étalon en bord de piste, un brin d'herbe entre les dents, Vinkolat attendait donc son ecuyère.

[HRP : ouvert à tous et à toutes bien entendu !]

Nonchalante, rieuse depuis la fin de la course, Mariette avait revetu quelques protections de cuir avant de rejoindre le champ d'entrainement. A la longe, elle tirait la jument poussive qu'elle avait montée durant la course et sur le dos de celle-ci se trouvaient une série de lance de bois, pretes à etre brisées.

Un jeune adolescent suivait, porteur lui aussi d'un lot de lances. L'entrainement s'annoncait rude

Alors vicomte ? Tu veux t'entrainer tu dis ? Pas de spectacle pour toi ?

Les mains sur les hanches, elle dévisagea Vinkolat de haut en bas
Mon tour de main t'intéresse donc ? Tu veux en tater ?
Mais est ce que tu n'devrait pas d'abord montrer un peu plus d'adresse ?

- Plus d'adresse ? Tu plaisantes ? Tu as déjà oublié avec quelle précision je t'ai transmis ce sabot, hier ? Tu n'as même pas eu à bouger la main !

Vinkolat se releva, avant de lui lancer ironique et taquin

- Bon d'accord, le geste n'aurait été notablement plus facile si tu avais été complètement à l'arrêt, mais quand même ... N'est-ce pas ?


Il rit, -il aimait la taquiner et retrouvait avec joie l'occasion de le faire, puis se cracha dans les mains qu'il frotta l'une contre l'autre.
- Mais on a du travail, tu as raison. Alors ? Que me propose-tu, maitresse d'armes ? Quelques passes d'échauffement contre la quintaine, avant d'essayer cette nouvelle tactique ? Où désires-tu que nous croisions quelques lances ensemble ?

Un sourire goguenard accueillit les paroles de Vinkolat...
A l'arret en effet... On n'en était pas loin... Quelle adresse t'as montré, ya pas à dire m'sieur l'vicomte !

Le voyant cracher dans ses mains, elle regarda tout autour d'elle. C'était bien la première fois qu'elle le voyait agir ainsi. Y avait-il donc quelqu'un à impressionner dans les parages ? Ne voyant personne, elle secoua la tete
Pas b'soin de faire l'mariole ! Tu n'f'ras qu'faire glisser tes mains encore plus sur ta hampe.

On va plutot t'apprendre à la manier bien ta lance ! Tu m'as pas l'air au point.

Elle sort alors un anneau qu'elle avait dissimulé contre son ventre, un clin d'oeil accompagnant le geste

J'le donne a l'quintaine, ou je le tiens moi meme ? Mais prévient, qu'j'mette un heaume !

Sans facons, elle répliquait au vicomte. Après tout, il lui en avait donné l'autorisation à plus d'une reprise, autant continuer ainsi meme si ca devait choquer les gens de la "haute" pas loin de là.

Vinkolat secoua doucement la tête en levant les yeux au ciel : c'est qu'il aurait aimé faire le mariole , mais en la circonstance, ses talents de jouteur ne lui permettait guère. Mais soit, Mariette était Mariette, et il sourit en pensant que les chances étaient bien plus grandes qu'il remporte le prochain tournoi auquel il participerait que de la voir s'adoucir un jour.
C'est donc sans relever ses sarcasmes, qu'il grimpa en selle, et se saisissant d'une lance, lui répondit :

- Confie-le donc à la quintaine, va ! Je ne doute pas qu'une cicatrice due à un coup de lance impressionnerait beaucoup tes amants, mais ... Allez va, avant que je ne faiblisse et que ma main tremble !

Tandis qu'elle s'en allait vers la quintaine, il rabattit la visière de son heaume, raffermit sa main sur son arme, ... puis s'élança au galop à son signal


[HRP : mes stats et les règles de ce jeu font que j'ai un peu moins de 42% de chance de réussite, soit un peu moins que 6 sur 2D6. Je m'accorde la marge, vous ne m'en voudrez pas ]
L'interprétation du résultat ira de "2-coup parfait" à "12-et un Connétable de France dans la poussière"

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Dis moi ! c'est ainsi que tu tiens ta lance vicomte ? M'étonnes plus que tu n'ais pas des masses de succès ces derniers temps ! T'as pas assez t'nu l'baton pendant ta r'traite que ta main c'est tout mou là ...

Certes Vinkolat a attrappé l'anneau, mais sans vraiment d'assurance dans son geste. Sa lance a manqué le faire tomber et c'est uniquement parce que l'anneau a basculé de coté qu'il s'est finalement enfilé dans la lance.

Ta lance aussi il va falloir l'enduire de barre de kerr amnh pour etre surs qu'elle attrappe que'qu' chose ?

Utiliser de la barre de Kerr Ammh pour assurer la lance dans sa main ? Cette collante friandise avait décidément mille et un usages, chaque jour amenant son lot de nouveauté.
Sortant de sous son plastron un morceau ramolli par la chaleur, il l'écrasa dans son gantelet droit, et serra fermement les doigts sur sa lance.

- Ecarte-toi de mon chemin, mécréante ! A moins que tu ne veuilles vraiment que je t'attrape au passage et te jette sur ma selle avant de te montrer à quel point cette retraite m'a permis d'affiner mes techniques de chasse !

Riant sous son casque, il s'élança à nouveau ... A défaut de se concentrer sur la cible, il s'amusait !

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Mais pas sur ta main id... euh... j'ai rien dit m'sieur l'vicomte... mais c'est sur la lance, le bout de la lance que je parlais !

Vinkolat s'élanca... mais rata lamentablement. La lance passa trop bas et au vu des soubresauts qui l'accompagnait, meme plus haute, le trait eut été raté une fois encore.

Ah bien voilà.... encore raté ! Mes amants que t'aimes tant critiquer feraient mieux qu'toi !
Faut-y qu'je les imites, tes donzelles habituelles pour qu'tu t'redresses un peu ?

On parle pas d'chasse ici. Juste d'adresse ! Et t'a beau parler d'techniques, t'en montre pas vraiment d'vant moi là. Redresse donc !

Elle riait cependant sous cape car vu la solidité des barres de kerr amnh, il allait s'écouler un moment avant que le vicomte puisse lacher la lance qu'il avait maintenant en main.

- Toi, passer pour l'une d'entre elles ?

cria Vinkolat à Mariette à l'autre bout de la lice, tandis qu'il tentait de sortir la main de son gantelet poisseux de Kerr Ammh Barh poisseux
- J'ai bien envie de te prendre au mot et d'ordonner de le faire, ne fut que pour voir ce que donne dans ton regard ce mélange de désir et d'admiration sans limite que je lis chez elles ! Tu t'en sens capable ?

A force de contorsions et de tractions, sa main se libéra enfin, tandis que la lance tombait au sol en se décollant elle aussi du gant en allant s'empêtrer dans les jambes de l'étalon, qui surprit fit un écart ... qui manqua de faire choir son cavalier.
D'un puissant coup de rein, il se remit en selle, et suivant le conseil de son écuyère se mit à enduire la pointe d'une lance neuve de la substance collante en grommelant pour lui même qu'avec des instructions aussi claires, il n'était guère surprenant qu'il ne progresse pas !

Cela fait, il hurla avant de rabattre sa visière et de se lancer au galop :

-Souris amoureusement, j'arrive !

Et souris fort, parce que d'aussi loin, avec cette plaque de tôle devant les yeux, et ceux-ci fixés sur l'anneau, je ne risque pas d'en voir grand chose !

(les dés, oubliés )

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Une grimace accompagna les propos de Vinkolat... Il était trop loin pour le voir mais elle avait meme tiré la langue. Juste avant qu'il ne s'élance, elle lui cria tout de meme un :

C'est just'ment c'qui distingue ces femmes d'la haute' d'nous les gueuses : on sait pas simuler aussi bien qu'elles. On n'a pas l'temps pour l'theatre nous !

Elle retint un rire moqueur en voyant le vicomte bien empetré avec sa lance.
Vous voilà qui n'savez plus vous servir d'votre baton maint'nant ?
Allez ! dressez moi ca ! en avant !

Cette fois-ci il s'élanca... le subterfuge des barres du fonctionner car l'anneau fut saisi et resta bien accroché à la lance. Vinkolat s'approchant au galop de l'endroit où elle se trouvait, elle fit un geste exagéré vers son coeur

En plein coeur vicomte ! A croire qu'l'imagination vous joue des tours. Z'avez cru qu'j'étais une donzelle ? Pourtant j'ai pas mis d'jupe là ...

Ainsi parée, sa lance semblait effectivement assurer la prise de l'anneau, ... mais il n'était pas certain que le procédé fut fort courtois, hélas.
Il fit faire demi-tour à son cheval et l'arrêta devant Mariette, secouant vigoureusement la main pour se défaire de la lance que les restes de substances collantes faisait toujours adhérer à son gantelet, et sauta à bas de sa monture.

- J'espère ne pas te décevoir en l'affirmant, ma chère, mais non, il n'y a aucune chance pour que tu passes un jour pour l'une d'entre elles, même si tu devais revêtir les atours d'une princesse.

Retirant son heaume pour se préserver un peu de la chaleur de l'après-midi, il ajouta
- Pas plus que je n'avais l'allure d'un prince de roman courtois dans cette armure italienne, pas vrai ?

Il s'appuya nonchalement contre le poteau de soutien de la quintaine, et l'air résolu demanda :
- Et bien comme ton idée à l'air de fonctionner, tu peux peut-être coiffer ton heaume à présent ? Enfin, après avoir été me quérir une carafe de vin, je meurs de soif ..

- merci pour l'compliment ! tu m'gates là donc ! J'aim'rais pas cacher ma crinière sous un h'nin ou un machin du mem' genre que non !

Elle éclate de rire en disant cela... Trouvant apparemment du plus drole quelque chose dans sa réplique. Mais sachant qu'il ne faisait pas trop bon se moquer du vicomte trop longtemps au risque de s'en mordre les doigts ensuite, elle allait apaiser ses propos... il fut plus rapide qu'elle

Ah tu vois qu'j'ai d'quoi arriver à t'faire dresser correct'ment ta lance ! Droit dans l'objectif presque c'te fois !

Au mot "vin", elle dressa la tete... tout en cherchant le seau qu'elle avait fait apporter pour abreuver les chevaux
j'suis ta maitresse d'armes, pas ton valet ! m'sieur l'vicomte. Puis l'vin, ca t'frais ramollir de dedans ! Impossible de t'nir ta lance droite après ! Par c'te chaleur... pas b'soin de t'rechauffer plus !

Par contre, j'ai d'l'eau si tu veux... Et mon heaume ? pour quoi faire ? C'est toi qu'apprends ! Tu crois qu't'es assez chaud là pour jouter ?

- Et bien, tant pis pour le vin... On dit pourtant qu'en faible quantité, il libère les inhibitions... Qui sait ? Cela m'aurait-il donner de l'allant ?

dit-il en lui faisant un clin d'oeil coquin, tout en remontant à cheval, à la selle duquel il suspendit son heaume par la sangle.
- D'autant que résolue comme tu sembles l'air à ne te pourvoir de protection ...
Ne me dis pas que tu as saisi l'importance qu'a pour moi le regard de la donzelle, et que tu veux dès lors t'abstenir de coiffer ton casque pour me rendre le tien plus visible? Faire fi des risques que tu vas prendre en tenant l'anneau que j'enfilerai de la pointe de ma lance ? Diable ! J'ai connu peu de donzelles aussi peu avares d'elles-mêmes pour me soutenir dans l'assaut !

L'étalon de Vinkolat, nerveux, fit un tour sur lui-même, mais son cavalier la guida pour se trouver à nouveau avec son écuyère juste à côté de lui.
- Remarque, ton heaume aurait pu avoir une autre utilité, si tu l'avais déjà coiffé ...

Vif comme l'éclair, Vinkolat se pencha sur sa selle, saisit Mariette par l'épaule et l'embrassa avec fougue à pleine bouche !
- Il t'aurait dispensé de ce préliminaire !

dit-il en se relevant vivement, assurant son assiette sur la selle d'un mouvement de hanche, avant de lancer sa monture au galop vers l'autre bout de la lice, riant à gorge déployée à l'idée de la stupeur qui devait se lire sur le visage de Mariette à l'instant même ... se demandant, ce qui ne le rendait pas moins hilare, si la façon dont se déroulait cet entrainement correspondait bien à la façon dont la duchesse Armoria imaginait une joute courtoise !

Il riait ... mais tout au fond de lui, il se demandait ce qu'il ferait si d'aventure elle relevait le défi et lui présentait l'anneau de la main.

Hé ! mon mignon ! Plus lent et plus délicat l'baiser si tu veux arriver à en emballer une de tes mignonn' enrubannées !
Ca m'étonne plus qu't'arrive à rien d'puis t'es rev'nu d'ta chasse ! Meme les gars à l'écurie ils font mieux qu'toi !

La gouaille, elle connaissait. Ce n'était pas la première fois qu'on l'embrassait de la sorte d'ailleurs. Etre une maitresse d'armes, ca n'était pas seulement entrainer d'autres personnes ... il y avait toujours ces susceptibilités masculines... ahh ces hommes tous les memes parfois !
Prenant son heaume à la main, elle fit quelque pas pour s'éloigner de la quintaine. L'anneau à la main, elle prit une posture provocante, la main tenant bien haut l'anneau. Tout son corps était couvert de morceaux de cuir protecteurs, seul son visage n'était pas protégé.

Va tu montrer un peu plus de doigté c'te fois vicomte ? Tu vas l'attraper c't'anneaux ? Tu m'as habituée à mieux pendant nos entrain'ments !

Elle tenait l'anneau du bout des doigts, faisant attention à ne pas toucher la partie luisante de kerr amnh que les précédents essais avaient déposé à certains endroits. Mariette était rarement à une provocation près. Le vicomte le savait et en jouait. Restait à voir s'il irait jusqu'au bout. Après tout, elle était simplement une écuyère, si elle venait à etre blessée, cela importerait peu. Le vicomte prenait soin de ses gens, elle savait que son suzerain veillerait à ce qu'elle se rétablisse.
C'est pourquoi elle attendit patiemment que l'homme se retourne et lance son assaut, le coeur battant.

Tout en fond de lice, Vinkolat secouait la tête ... Elle ne changerait donc jamais : qu'importe que le défi qu'on lui lançait fut insensé et dangereux, elle le relèverait toujours. Fichue nâchu de Mariette ...

Il se demanda un moment si il ne préférait pas affronter le flot de sarcasmes qu'elle déverserait immanquablement si lui se défilait, -il y tenait à son écuyère , bien plus que la fierté ou l'honneur, deux mots derrière se cachait généralement les comportements les plus insensés. Mais quelque chose en lui lui soufflait qu'elle serait déçue de le voir renoncer, malgré ses rodomontades.
Et à vrai dire lui-même n'avait pas envie de renoncer : il savait qu'il pouvait lui arracher cet anneau des mains, s'il se concentrait.

Il priait rarement ... mais pour l'occasion, il adressa rapidement quelques mots à Aristote, et lança sa monture au grand galop vers Mariette.

(HRP : ca se complique. Donc :
Pour Vinkolat :
6 ou moins : l'anneau est saisi sans souci.
10-11-12 : la lance menace Mariette, qui devra esquiver.

Pour Mariette :
Jet d'esquive : 2 à 9, indemne.
10 -eraflure à la main
11 - grosse entaille au bras
12 : assommée.)

(et les dés, distrait que je suis )

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Mariette poussa un soupir discret de soulagement. Bon, la témérité c'est bien mais il y a des limites quand meme. Regardant Vinkolat arreter sa monture un peu plus loin et la faire revenir à elle, sans l'anneau qu'elle tenait toujours au bout des doigts, elle reprit vite sa pause provocante, baissant juste la main.

Et bien m'sieur l'vicomte. C'est qu'tes exploits sont encore plus courts qu'tes preliminaires on dirait ! Tu n'va vraiment pas bien là !

Lancant l'anneau un peu plus loin et posant ses deux mains sur ses hanches, elle continua

Bon, j'crois qu'l'anneau c'est pas encore ca ! Ta seule reussite c'est avec les barres... et t'y a pas droit normalement... Tu crois qu't'a un avenir dans les joutes vicomte ?
T'avais prévu quoi d'autre pour ton entrainement ?

Au loin, une clameur résonna depuis la lice. Victoire ou défaite d'un participant impossible à dire. Se détournant un instant, Mariette s'accroupit près du seau des chevaux et tenta de faire partir une petite tache de Kerr Amnh qui lui collait le bout de l'index

Encore raté ! Rien n'y faisait, même fermement tenu dans la main de Mariette , l'anneau se dérobait à sa lance, -encore se réjouissait-il de ne pas lui avoir emporté le bras ou embroché la tête.
Mais plutôt que de ruminer ce nouvel échec, revenant au pas vers elle la visière de son casque toujours abaissée, il observait son écuyère : aucune femme n'avait pire caractère, -et Aristote savait qu'il ne manquait point de point de comparaison !, mais elle était aussi de loin la plus courageuse d'entre elles, le défi relevé du jour n'en était qu'un nième manifestation. Celle qui, à sa manière, avait la plus grande confiance en lui aussi sans doute ...

La plus caustique, aussi...
pensa-t-il en relevant la visière de son heaume, souriant à aux prévisibles sarcasmes dont elle l'abreuva lorsqu'il arriva à sa hauteur.
De la pointe de la lance, il ramassa avec adresse l'anneau qu'elle avait lancé au sol et le fit glisser doucement sur sa lance en la relevant

- Que veux-tu, Mariette ... Voilà exercice imposé bien trop rapide ... Mes talents ont besoin de temps pour s'exprimer, tu sais.

dit-il en pointant sa lance vers le seau, y faisant choir l'anneau avec un petit Plouf ! qui jeta quelques éclaboussures sur le corsage de Mariette.

Les clameurs au loin disaient l'engouement croissant du public, annonçant sans aucun doute les finales. Il sauta de cheval et dit :
- Aides-moi à me débarasser de mes pièces d'armure et allons voir les dernières passes, si tu veux. En lui adressant un clin d'oeil Oui, allons voir qui, or moi, n'aura pas gouté au sable de la lice de Menessaire !