Chambre de Celeste

Messages : 1240 Date d'inscription : 04/08/2007

[Illustration à venir]

Sujet: Re: Chambre de Celeste Mer 7 Nov 2007 - 12:32

Bien qu’elle fût plus qu’honorée d’avoir une chambre en ce lieu, la tristesse qui s’était emparé d’elle depuis plusieurs jours ne la quittait plus
Les seules choses qui la motivaient encore un peu étaient son affectation auprès du couple princier et l’ordre
Il lui tardait d’avoir des nouvelles du Saint-Esprit, elle prendrait le temps d’envoyer courrier à son ami le chevalier de Pardaillec dès qu’elle se sentirait mieux
Ecrire en ce moment à qui que ce soit lui semblait chose impossible
La tristesse prenait le dessus sur tout

Elle remarqua à peine la décoration et le confort raffiné de la chambre
Le chagrin voilait son regard depuis trop longtemps, elle ne remarquait plus grand-chose à vrai dire, seul son attention se portait à la sécurité des personnes dont elle avait la charge
Les tavernes ne la distrayait même plus, y enter avec son chagrin et gâcher l’ambiance trop peu pour elle et le paraître et les faux semblants ne lui scié vraiment pas

Son regard se perdit sur les alentours du château, un long soupir, l’accablement
Elle secoua la tête dépité autant chasser ses pensées cruelles
Elle se dévêtit, gagna la salle d’eau qui n’eut pas l’effet escompté, même cela ne l’apaisait pas, elle se laissa choir sur son lit et tenta de dormir mais le sommeil aussi la fuyait et quand il s’emparait d’elle il n’était plus de tout repos, puisque ses songes étaient hantés de trop de souvenirs pénibles
Elle laissa libre court à sa peine et se laissa emporter dans les bras de Morphée

Messages : 27 Date d'inscription : 21/02/2009

Petite inspection à la chambre de Céleste. Impeccable, Gaston avait lavé le sol, changé les draps et fait la poussière. Burger jeta un coup d'œil au miroir qui trônait sur la commode. Belle pièce... atmosphère sereine, la fenêtre entrouverte, les rideaux ondulant... Quelle quiétude se dit-il... Hum... la chambre était prête pour recevoir de nouveaux invités.

Arrivée dans la chambre au doux nom de Céleste, elle avait soigneusement fait sa toilette. Une semaine de chevauchée, autant dire qu'elle sentait le poney... Elle avait ensuite revêtu sa robe immaculée.
Elle n'avait pas souhaité demander audience à la princesse pensant que son charmant ne tarderait pas. Mais personne à l'horizon, ma soeur Anne ne voit rien venir...
Peut être était il parti siffler là haut sur la colline ? Pour aller lui cueillir un petit bouquet d'églantines... Elle avait attendu attendu, il n'était jamais venu (Zaî Zaï Zaï Zaï...).
Elle avait fini par s'assoupir sur le lit moelleux.

Violent sursaut. Elle se redresse et ouvre grand les yeux. Quelque chose l'a tirée de son sommeil. Elle se frotte les yeux et se dirige vers le miroir. Elle tente de mettre de l'ordre dans ses cheveux en bataille, et lisse sa robe.
Il est là, elle le sait, elle le sent. Quand son apparence lui semble honorable, elle sort de la chambre, et se dirige le plus calmement possible vers le petit salon. Surtout paraître naturelle même si sa seule envie est de dévaler quatre à quatre les escaliers...

Messages : 21 Date d'inscription : 12/08/2007

Ô! Sole mioooooo ! Et il le vit, non, il le clame, le déclame, le belcantise, le Pair chantant !!!

...Premier étage du chateau et se démène comme un beau diable pour apercevoir enfin la dame de toutes ses pensées, à la maniere d'un adolescent boutonneux autour duquel le monde pourrait bien s'écrouler, il ne s'en appercevrait même pas :

Ma Belle ! Ma blondeur éternelle ! Montre toi ! Je t'aiiiiiime ! Je suis là ! Toi ! Ô, mon âme !

Le duc transi fait les quatre mille pas -quatre cent n'étant point suffisant- sous les fenêtres du Domaine de la Princesse, passant d'une fenêtre à l'autre pour se retrouver enfin devant...

Elle tournait en rond, comme une lionne en cage. Comment avait il osé ? Ce n'était plus de la rage qui emplissait son coeur. Mais de la peine.
La jeune fille malgré ses grands airs, était rongée par le manque de confiance en elle.
Pourquoi donc s'intéresser à une pauvre Angevine provinciale à la si mauvaise réputation ?
De plus le destin s'acharnait, et maintenant on la disait hérétique, sorcière, s'adonnant à la luxure avec des juges Poitevins.
Elle n'avait pas sa place ici. Elle le savait pertinemment.

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