La fête, accueil des invités

Wolfar se vit offrir une coupe de vin par un valet.

Soyez le bienvenu sur mes terres, Général, et merci d'avoir répondu à not... Mon invitation, dit Armoria en lui souriant.

Un serviteur arriva suivi du comte de Seclin, arborant une cotte d'arme à ses couleurs, un pourpoint gambisoné, et des jambières en plaques, dessous lesquelles, le comte portait, des chausses de couleurs rouges. Le serviteur annonça:
"Sa grandeur Damienus d'Honnevain d'Alost, comte de Seclin."
Il marcha vers le couple d'hôte.
"Armoria chère amie, quel plaisir de vous voir. Votre Altesse, mes respects. s'inclinant
-Pardonnez moi mon accoutrement, à moitié armé, mais je n'ai eu guère le temps de me changer, et de plus les routes sont infesté de brigand qui heureusement n'étaient point farouches, et j'ai pu en rosser quelques uns, à mon grand plaisir. il rit, et se fit proposer quelques rafraichissements par un serviteur.

Totox fut amené dans un salon. La se tenaient au milieu des premiers invité la duchesse armoria. elle etait accompagnée du princesse Morgennes.

Le seigneur s'approcha et salua ses hotes.

Bonjour Duchesse, je me nomme Totoxlezerox , Seineur de l'Echeneau. Je vous remercie pour l'invitation .

Tomsz se fit conduire jusqu'au salon où se trouvaient le Prince et la Duchesse. Il s'inclina devant eux.

Bonjour à vous. Vous ne me conaissez surement pas très bien, je suis Tomsz, Duc de Champagne. Je vous remercie chaleureusement de m'avoir invité en ce magnifique lieu. Comme vous pouvez le voir, je boite un peu. Un ridicule accident de cheval... enfin bref. Du coup je ne pourrai participer aux joutes. Heureusement, la Champagne sera bien représentée, puisque vous avez également invité mon Chancelier, le Vicomte SanAntonio d'Apperault. Je serais là pour l'encourager.

Scanx suivi le serviteur jusqu'au petit salon,celui-ci s'arreta sur le coté de la porte et annonca :

- Messire Scanx,Seigneur de Condé ,en Berry !


Scanx entra ,un peu desorienté ,certes... Il n'avait pas l'habitude de ce genre de reception,il etait noble depuis peu...Il s'avanca devant la Duchesse et dit tout en faisant reverence:

-Mes respects Duchesse Armoria ,mes respects Monseigneur, je vous remercie de votre invitation,ma Fiancée ,Dame Johanara d'Amboise , mon cousin et Duc Georgepoilu,ainsi que sont epouse ne sauraient tarder !

Ayant laissé chevaux, coche, malles, valets et hommes d'escorte dans la cour, aux bons soins de l'écuyer du Comte, celui-ci est dirigé par un valet bourguignon vers la salle de réception. Ann est toujours à ses côtés et il rayonne de l'avoir là, à lui seul pour une fois, sans famille, sans enfants... bref, sans orage ou catastrophe imminents.

Ils franchissent le pas de la porte et, sans même attendre que le valet les annonce (on vous fait grâce des titres...), ils s'avancent aux devants de leus hôtes. Lâchant momentanément le bras de sa compagne, Nico exécute 2 parfaites révérences et se relève, le sourire aux lèvres.

Votre Altesse,
C'est un honneur et un plaisir de vous rencontrer.

Duchesse,
Je vous remercie grandement pour votre aimable invitation et je suis fort aise de vous revoir. Cela fait fort longtemps que nous ne nous sommes croisés.

Souriantes inclinaisons de tête vers les dames, blanche main vanillée tendue au messieurs, Armoria veillait à ce que chacun fût servi comme il se devait. Les valets étaient prompts à réagir au moindre sourcil discrètement levé.

Damienus, en tant que vieil ami, eut droit à un sourire plus appuyé, souvenir de leur complicité tournaisienne. L'entendre parler de son équipement eut pour effet une réponse mystérieuse à d'autres oreilles :

Au moins, avez-vous chemise propre... N'est-ce là point ce qui compte ?

Duc Tomsz, cette malencontreuse blessure vous permettra tout de même, je l'espère, de passer céans de plaisants moments.

Dame Archibaldane, vous êtes chez moi la bienvenue ; vos enfants trouveront à s'amuser dans les jardins, si vous les avez amenés.

Elle se tourna ensuite vers les arrivants suivants.

Messire Scanx, je suis ravie à l'idée de revoir cette chère Jo ! Un large sourire accompagna cette exclamation tandis qu'elle jaugeait du regard, non sans une discrète curiosité, le promis.

Messire Verbam, grand merci pour ces joutes... Damoiselle Emmaline, je vous assure qu'il va retrouver un peu de temps libre.

Autres arrivées...

Princesse, j'ai plaisir à vous recevoir dans mon autre fief... Et surtout en de meilleures conditions que la dernière fois. Comte Nico, soyez le bienvenu, cela faisait en effet fort longtemps.

Amusée, Armoria leva un sourcil.

Les forêts, je ne sais... Mais j'ai gardé maints bons souvenirs de vos tavernes.

Edgar vint prévenir que les qualifications pour les joutes allaient commencer, et que Morgennes débuterait.

Oh, allons encourager Son Altesse !

Elle le retint un instant avant qu'il n'allât se préparer.

Mon cher Morgennes, naguère, je vous fis une promesse...

Elle sortit de deux doigts habiles un mouchoir de son corsage et le lui donna.

S'il vous sied toujours de porter mes couleurs, voici la dite promesse tenue, ajouta-t-elle en souriant.

Ettan arriva dans la grande salle, Bili à ses cotés qu'elle avait trouvé devant les portes en arrivant, elles se dirigèrent vers leur hôtes pour les saluer...

Plongeant dans une profonde révérence

Votre Altesse, Madame la Duchesse, c'est un véritable honneur d'être ici, je vous remercie de votre invitation.

Encore sous l'effet du profond regard de Morgennes, elle l'accompagna des yeux jusqu'à sa sortie.

Damoiselle Ettan, je suis bien aise que vous ayez réussi à rentrer à temps, dit-elle dans un gentil sourire destiné à ce qu'elle se sentît à l'aise.

Elle se tourna vers ses invités :

Je vous propose d'aller encourager ces messieurs depuis les tribunes de la lice !

Rassemblant sa traîne d'une main rapide, elle quitta la pièce, donnant l'exemple.

Emboîtant le pas à la Duchesse, Nico se penche vers Ann et lui glisse, dans un murmure :

Je ne sais pas pour Marmande... mais Montauban est une belle place. Il te faudra m'y rendre visite !

Il se redresse, un sourire ironique aux lèvres, attendant la réplique cinglante qui ne devrait pas tarder. Comme si une porte qui s'ouvre pouvait l'empêcher de répliquer... Décidément, cette journée s'annonce bien.

Au lendemain du bal, Vinkolat, frais et dispo, se présenta au petit salon pour y saluer la duchesse Armoria avant de reprendre la route vers la Normandie.
Un valet se chargea de l'accueillir avec la diligence à laquelle lui et ses confrères l'avaient habitué depuis son arrivée à Menessaire, -il aurait du mal à se réhabituer aux paysans mal dégrossis qui le servaient à Gisors, il en était certain !, tandis qu'un autre s'en fut voir si sa Grâce était disposée à le recevoir.Le Connétable de France trouva la formule fort amusante, et se promit de tenter de l'enseigner à sa propre valetaille.
Du travail en perspective ...

Rayonnante comme l'est la fiancée d'un prince ... et une femme au sang breton éduquée aux moeurs françaises, la Duchesse fit son apparition alors qu'il terminait le vin léger qu'on lui avait servi.
Il salua en s'inclinant poliment avant de lui présenter ses adieux.

- Duchesse, les quelques jours passés sur vos terres furent un véritable enchantement ... même si j'ai fort mal inauguré mon entrée en lice dans cette nouvelle ligue de joute.
Il lui adressa un petit sourire taquin
J'ose espérer que vous n'allez pas décider de ce fait que ma place est en tribune à battre des mains, n'est-ce pas ?

Je suis venu vous faire mes adieux, et de même, ceux de la duchesse d'Estouteville un silence amusé ... Dame Kirah m'a demandé de l'excuser auprès de vous : elle a du reprendre la route dès le levé du soleil, ses affaires de Première Secrétaire d'Etat la rappelant d'urgence à Paris.
Sur le ton de la confidence
Mais si je puis me permettre cette franchise, je crois plutôt qu'elle a décliné mon invitation à voyager de concert parce qu'elle est jalouse de mon écuyère. Vous l'avez aperçue peut-être ? Une rousse assez ... heu ... volcanique ?

Armoria, vanillée de frais après ses ablutions matinales, tendit la main à Vinkolat après avoir ri à ses dires.

Le bonjour, Vicomte... Ce fut un réel plaisir de vous accueillir. Pour les tribunes, nous verrons cela. Si nous en faisions pari sur une course entre nous ? ajouta-t-elle, taquine. Une course, comme celle où j'ai vu la rousse en question... Un peu rugueuse d'apparence, mais charmante. Je cuide que son parler fort cache un coeur d'or.

Vinkolat pose se pince le menton entre le pouce et l'index, pensif
Hmm ... Voilà qui ne simplifiera pas la tâche de l'artisan qui voudra assembler harmonieusement les matériaux hétéroclites dont est composée Mariette. Car si elle a le coeur d'or, elle a aussi la tête de bois, les mains d'aciers bien plus souvent gainés de cuir cloutés d'airain que de velours, et à l'occasion même, les pieds de plombs.
L'homme devra posséder moultes talents ... Il m'étonne moins à présent qu'elle soit toujours à mon service.

Mais vous titillez le joueur qui sommeille en moi, odorante duchesse, et, je vous l'avoue, un rien suffit à le sortir de sa torpeur. Alors je dis : "Pari tenu !"
Si vous l'emportez, j'irais m'esclaffer dans les tribunes aux exploits de Coq Hardis, - mais qui défendra en lice mes couleurs ? Mariette, que le port d'une armure ne rend pas disgracieuse ?
Et vous, qu'engagerez-vous dans cette course ?

Le Vicomte, qui n'avait compté que sur un Au revoir formel se dit que vraiment, son séjour ici aura été amusant jusqu'à la toute dernière minute !

Elle fronça le nez.

Mariette ? Tu tu tu... Point de femme sur la lice !

Elle le regarda, tapotant songeusement sa lèvre inférieure du bout du doigt.

Engager quelque chose dans le pari... Il est vrai que ce serait la moindre des choses. Mais je ne vois pas quoi. Une idée ?

Si le visage restait impassible et presque songeur, encore, l'oeil brillait de malice. qu'allait-il encore trouver ?