Banquet et bal

Armoria regarda Gaborn, levant le menton dans un geste de défi, les yeux brillants.

Mais c'est qu'il répond, l'effronté, dit-elle, rieuse. Soit ! Tu l'auras voulu !

Sur un signe, les musiciens donnèrent plus d'allant à leur interprétation, et Armoria entraîna Gaborn dans une gavotte endiablée.

Le Dauphin acheva sa danse avec Eleonore.

Je vous remercie Demoiselle pour ces quelques pas. Il est temps pour moi de retrouver mon grand père que je n'ai pas vu depuis longtemps.

Marc Philippe se rapprocha de son grand père San Antonio et lui donna l'embrassade.

Depuis quelques instants, le vicomte observait avec attention le Dauphin danser, en compagnie de la fille Juliani. Il était encore jeune, mais apprenait vite et bien, et un jour peut être, il pourrait redonner au royaume la grandeur qu'il méritait. Lorsqu'il laissa sa cavalière pour venir vers lui, le vicomte esquissa un sourire. Il reçut avec bienveillance ce petit fils, sur les épaules de qui bien des espoirs se faisaient...

- Bonsoir mon cher Marc. Celà me fait plaisir que tu viennes me saluer. Comment te portes-tu, et que me vaut donc le plaisir de te voir icelieu ? Et sais-tu si ta mère se porte bien ?

Le vicomte aurait bien continué, mais il ne fallait point trop abreuvé le Dauphin de questions, mais lui laisser le temps de répondre à chacune, aussi se tut-il, écoutant le prince héritier.

Décidément, son ami était intriguant ce soir mais il l'amusait...
Es-tu sur que tu n'as bu qu'un seul verre de cet élixir ? Je viendrais à croire que tes oreilles te jouent des tours à toi aussi...à qui se fier décidément...

Un léger frisson la parcourre comme il s'approche de son oreille pour murmurer...Il a décidé d'user ses résistances ce soir. Espiègle, elle le regarde qui est tout aussi amusé
attends... laisse moi deviner....il gagne sa robe ? c'est bien cela ? Ou ses sabots ? Quelle drole de chute pour une chanson...

La jeune fille fit une profonde révérence au Dauphin et le regarda partir. Elle comprenait un peu pourquoi son père appréciait tant ce "petit prince".
Il lui semblait que cela lui était tout à fait naturel, et elle ne pouvait encore se détacher de ce regard profond et si grave pour un garçon de son âge.
_Allons, secoue-toi! se dit-elle en remarquant qu'elle n'avait pas bougé. Profites encore un peu de cette soirée, puis il faudra partir.

Elle se glissa vers les tables et attrappa quelques désserts avant de s'asseoir et de tout déguster auprès de Totox et de Floryne.

Il faudra que l'on enlève le cuisinier de la duchesse avant de partir. Ces plats ont tous été succulents!

- Ha mais tu n'y ai pas ma chère ... Hem, enfin, pas tout à fait ...
Le barde qui rédigea cette chanson savait son affaire : l'instant est venu de mettre de la tension dans sa laie. Ainsi, nous voilà arrivé au passage où il tente d'emporter sa hanche ...

dit-il, faisant basculer avec douceur sa main de l'épaule de sa partenaire au bas de son dos. Surprise par ce geste, son amie rata un pas et esquissa un mouvement de recul
- Mais la demoiselle n'est point sotte : elle commence à saisir son petit jeu, et la voilà qui se recule, interdite.

poursuit-il, ralentissant quelque peu leurs pas
Lui hésite un instant, c'est qu'il ne veut pas l'effaroucher, tu vois, et plutôt que de prendre ...

avec grande douceur, son pouce remonte en sinuant le tissu soyeux qui lui couvre la colonne vertébrale, pour s'arrêter dans son cou à la base des cheveux, qu'il enroule avec tendresse autour de son doigt...
... il lui offre un peu de tendresse, oh rien de bien méchant, rien de plus que de quoi la rassurer un peu ...

... et emmène avec lui une mèche de ses cheveux roux avec lui en louvoyant vers sa gorge, lui relevant doucement le menton, avant de le saisir avec doucement entre le pouce et l'index.
... tant et si bien qu'elle ferme les yeux et lui offre ...

Les yeux mi-clos, il approche son visage du sien, à un souffle
... ses lèvres.

Le Dauphin s'assit au coté de son Grand Père.

Ma mère est au repos à Paris, la venue d'un nouveau membre de notre famille la fatigue beaucoup.

Quant à moi, je reviens du Languedoc où j'ai assisté à leurs festivités. Je repars ensuite vers les Flandres. Je chevauche seul maintenant sans problèmes et longtemps.

Depuis le début du banquet, il joue avec elle, déployant ses charmes de coureur de jupons... le pire... c'est que cela marcherait presque, n'eut été qu'elle doutait de la sincérité des gestes montrés. Ils avait déjà joué ce jeu de la provocation à plusieurs reprises déjà, mais jamais aussi loin. C'est là qu'elle se rendit compte que les bras d'un amant lui manquaient, le souvenir de Shanamir commencait à s'estomper déjà, meme si ce ne fut pas facile. Mais elle ne voyait trop comment son ami pourrait tenir ce role, lui qui en aimait une autre, elle le savait. Cette autre qui semblait meme le hanter à un moment. Ne bougeant pas plus, remuant à peine les lèvres, elle lui souffla mi figue mi raisin
Nous avions parlé d'oreilles uniquement il me semble... ne profiterais-tu pas du fait que je n'oserai sortir ici une de mes serpillères de sous mes jupons devant tous pour t'en assommer ? Avoue.... Ce troubadour parait bien grivois à t'entendre... pourtant... au vu des jeunes oreilles qui nous entourent, cela m'étonnerait qu'il tienne de tels propos.

Elle se retenait de laisser ses levres s'élargir en un rire amusé. Après tout, elle était entrée dans son jeu, autant l'assumer. Restant à un souffle de lui, elle ouvrit grands les yeux, attentive à sa réaction.

Emma etait contente de rencontrer une personne de connaissance .
Si elle même n'était pas avec Verbam,elle serait completement perdue . Mis a part son fillot totox et dame floryne,elle ne connaissait personne .

c'est une belle fête ,n'est ce pas? Nous avons passé une fort belle journee a Chalon .c'est une ville tres accueillante .n'est ce pas verbam?

Emma et Archibaldane se mirent a discuter de choses et d'autre en buvant un peu de bon vin .
Les musiciens entamerent une nouvelle danse ,des couples evoluaient sur la piste .

voudriez vous vous assoir un moment? mes jambes flageolent,j'ai trop dansé et cette journee fut eprouvante avec ces joutes
j'ai eu beaucoup d'emotions .

Sa réaction le surprit, -à peine si une pointe de ...douceur ? n'en émergeait pas, mais il n'en laissa rien paraitre, et releva la tête lentement, relâchant son menton pour lui caresser la joue du bout des doigts
- Grivoise, cette histoire ? Deviendrais-tu prude, mon amie ?

Un sourire taquin vient lui orner les lèvres tandis que sa main quitte le visage de Kirah pour retrouver son épaule.
- Non, elle est même ma foi fort courtoise, je trouve. Entend-tu ? Leurs lèvres scellées, voilà à présent qu'ils s'échangent leurs coeurs, et ... Ecoute, plutôt que de la prendre, il lui demande sa main à présent ! N'est-ce point là fort belle histoire ?

Quelques pas encore, il la ramène vers lui, buste contre buste ...
-Et là ...

Il le savait : de l'orchestre monte une note longue, qui s'achèvent sur un silence.
... est laissé à l'imagination de l'auditeur quelles parties de sa belle il recevra encore. Mais je subodore qu'il n'en laissera aucune inexplorée. Tu ne crois pas ?

Le bal s'achevait, et dans quelques minutes, ils regagneraient leurs chambres, remettant au lendemain matin leurs adieux à leur hôtesse et son promis.
Mais il la tient encore serrée contre lui, les yeux pétillants, écartant du front de Kirah une mèche de cheveux égarée par la danse. Penchant légèrement la tête, comme s'il était en proie au doute, il lui demande en souriant
- Ai-je été, dis-moi, autre chose que tes oreilles ?

Amandine resta fort surprise du baiser de Leitmotiv.

Esquissant un sourire, tout en prenant un air noble, articulant ses paroles de manière appuyée comme le faisait les gens biens.

Bien voyons Messire, et votre tenue? qu'en faites vous en ces lieux?

Je pense que nous serions mieux chez nous pour un tel baiser trés cher qu'en pensez vous? Ne ferions nous pas mieux de rentrer en notre domaine?

Puis lui murmurant a l'oreille.

Laissons ces nobles se dégourdir les pattes sur des danses folles et allons retrouver notre moulin, j'y suis mille fois mieux que dans ces frasques et ces beuveries ou tous veulent se faire bien voir aux yeux de la Duchesse.

Amandine glissa sa main sous le bras de son époux et prit la direction de la sortie sans oublier de saluer Dame Johannara. Puis jettant un regard vers Armoria, elle vit qu'elle etait assez occupée avec Gaborn et qu'elle comprendrais surement que son époux et elle même ai pu prendre congés sans la saluer.

MarcPhilippe a écrit:

Le Dauphin s'assit au coté de son Grand Père.

Ma mère est au repos à Paris, la venue d'un nouveau membre de notre famille la fatigue beaucoup.

Quant à moi, je reviens du Languedoc où j'ai assisté à leurs festivités. Je repars ensuite vers les Flandres. Je chevauche seul maintenant sans problèmes et longtemps.

- Je suis ravi de ces quelques nouvelles. Ainsi donc tu chevauche seul ? C'est une bonne chose, à ton âge. Moi, j'ai de plus de mal à supporter les longues chevauchées, et mes vieux os s'en souviennent généralement longtemps, aussi mes voyages se passent-ils le plus souvent, lorsqu'ils doivent durer, à l'abri d'un attelage bien plus confortable. Enfin, j'espère que ton voyage en Languedoc s'est bien déroulé, que tu as put rencontrer les "oubliés" du dernier cortège royal. Quant à ce voyage en Flandres, même s'il traverse une contrée où je ne dois guère être apprécié, ce sera un plaisir de t'y accompagner. Je possède une seigneurie en terres flammandes, un échange de terres avec une lointaine cousine par alliance, pour forger un peu plus l'union de nos maisons, et il serait bon que je passe y faire une visite un jour.

Sinon, que penses-tu des festivités de Menessaire ? Je t'ai vu danser avec la fille du bon Juliano, du moins il me semble bien que c'est elle, l'ayant croisé une fois, lors d'un tournoi, où j'ai dut affronter son frère, Nicolas. Peut être as-tu put voir mes quelques exploits sur la lice, qui n'ont pas duré bien longtemps ceci dit.

Elle est contre lui, le souffle court. Cette danse entre rires et railleries a eu un drole d'effet sur elle. Des questions, toujours des questions qui se posent à elle, en vagues successives, l'une après l'autre. Les joues un peu rose, les levres entrouvertes sur un sourire qu'on lui voit rarement en ces lieux qu'elle arpente la majorité du temps à Paris. Reculant sa tete pour mieux le voir en son entier, elle repense à ses paroles
...fort belle histoire, qui convient particulièrement à cette soirée de fiancailles en effet. A défaut d'exposer des plans de batailles, peut etre devrais-tu te faire conteur. Ta voix m'aurait presque envoutée que je ne pouvais plus faire confiance à mes oreilles... ou alors... sont-ce là les conséquences de mes expériences à Neaufles. Ton imagination est fertile ce soir, ce me semble... Je m'en voudrais de te faire descendre de ce nuage... de reves... qui semble t'habiter en cet instant. Imagine donc ce que tu veux, du moment que la demoiselle en sort heureuse.

Se dégageant en douceur de ses bras, douceur qu'elle montre rarement en public mais que cette danse a fait resurgir inconsciemment, elle s'écarta un rien. Tendant la main vers sa joue, elle y laisse descendre un doigt leger, semblant vouloir laisser le sentiment d'insouciance apparu durant ce banquet perdurer un peu plus.
Tu fus un cavalier comme on en fait peu, peut etre aussi.

Puis se mordant la levre, comme hésitant à exprimer l'idée qui vient de lui traverser l'esprit à l'instant, elle le regarde l'oeil pétillant. Imitant les manières qu'elle a vu son ecuyère utiliser, elle saisit sa jupe du bout des doigts, croise la cheville par derriere l'autre et plonge dans une révérence digne de celles faites à roy, mettant là toute la maigre science protocolaire qu'on a tenté de lui enseigner, et toute l'exagération que sous-tend le geste entre eux deux
Oh m'sieur l'vicomte, sa voix prend un accent roccailleux et rauque propre aux paysans normands fort proche de celui de Mariette qu'elle connait depuis longtemps maintenant, c'fut un honneur ! que dis-je c'fut exceptionnel qu'danser avec vous ! j'crois qu'j'en dormirai point... va m'falloir m'cuiter pour qu'j'ronfle j'crois.

Un éclat de rire suivi cette déclaration, saisissant deux coupes de vin doux sur un plateau non loin, elle en tendit une à Vinkolat et leva la sienne vers lui
Merci à toi pour ces danses, et ces rires qui les accompagnèrent. Puisse tu, à l'image de nos hotes, atteindre celle qui te hante et qui aura bien de la chance quand tu seras parvenu à tes fins. Mais je serais toi, j'éviterais de m'entrainer à badiner avec les femmes qui m'entourent pour me concentrer sur elle uniquement. Bonne soirée à toi l'ami.

Portant ses lèvres à sa coupe, elle y boit une gorgée. Elle gardera malgré tout un bon souvenir de Menessaire, soirée particulière et amusante qui lui offrit la distraction dont elle avait besoin

Emma se sentait a l'aise avec Archibaldane et pensa qu'elle aimerait bien l'avoir comme amie .Elles etaient bien,installees pres de la fenetre ,un verre de bon vin a la main et quelques douceurs .
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ca sera avec un grand plaisir Archibaldane .Verbam aimera certainement s'y rendre également .
Verbam et moi habitons aussi une modeste demeure et c'est avec grande joie que je vous recevrai egalement si vous passez par Nevers!
en quel honneur organisez vous cette fête?

Floryne avait fini de manger depuis un bon moment et regardait les danseurs évoluer sur la piste. Plus de Juju, et Totox n’arrêtait pas de manger. Elle se demandait quand il allait se décider à s’arrêter et l’inviter à danser.
Enfin Totox finit, se lève et s’inclinant devant elle, dit :

Flo on dirait que ton suzerain ne vient pas prendre sa danse. Me feras-tu l'honneur de la faire avec moi ?

Floryne sourit, et répond :

Mais bien sur Totox. Le bal ne fait que commencer, j’aurai le temps, j’espère, de danser plus tard avec lui.

Puis elle se leva et prenant la main tendue de Totox ils se dirigèrent vers la piste de danse.

Ma chère ,ma tenue est tout à fait digne de ces lieux.
Je pense que c'est sans doute la plus digne.

Pour lui prouver,il l'embrassa de nouveau.

PuisLui donnant le bras,Leitmotiv dit.

Oui,ma chére et tendre épouse,oui,rentrons.
Certains lieux ne sont pas fait pour des gens comme nous.

Il salua Dame Johannara et il jeta un dernier regard à Armoria,future princesse de France.
Cette idée le dérangeait,il lui semblait que quelque chose n'aller pas.
Il ne savait pas trop pourquoi il avait ce sentiment.
Peut-être est-ce de la voir avec Gaborn,leur relation n'était telle qu'amicale se demanda-t-il.

Amandine et Leitmotiv quittèrent la fête et ils rentrèrent chez eux pour mieux étudier cette histoire de tenue.

Totox prend donc la main de la Vicomtesse et l'entraine sur la piste. Ils se frayent un chemin entre les danseurs et se trouvent une petite place. Le seigneur prend alors sa partenaire et commence a la faire tournoyer sur la piste. Il lui murmure:

Excuse ma tecnique aproximative , je m'entraine plus souvent au maniement des armes qu'a la danse.

Et ajoute ....

Pourtant je devrais m'entrainer pour ne pas avoir l'air trop bete a mon mariage.